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En passant par chez moi, en Périgord ou ailleurs
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16 mai 2013

Lachambeaudie

Evoqué lors de la visite à thème à Sarlat, le fabuliste Lachambeaudie...        

La Locomotive et le Cheval   

Un cheval vit, un jour, sur un chemin de fer

Une machine énorme, à la gueule enflammée.

Aux mobiles ressorts, aux longs flots de fumée.

« En vain, s'écria-t-il, ô fille de l'enfer.

En vain tu voudrais nuire à notre renommée.

Une palme immortelle est promise à nos fronts.

Et toi, sous le hangar, honteuse et délaissée,

Tu pleureras ta gloire en naissant éclipsée.

De vitesse avec moi veux-tu lutter? — Luttons !

Dit la machine; enfin ta vanité me lasse. »

Elle roule, elle roule, et dévore l'espace;

Il galope, il galope, et d'un sabot léger

Il soulève le sable et vole dans la plaine.

Mais il se berce, hélas ! D'un espoir mensonger.

Inondé de sueur, épuisé, hors d'haleine,

Bientôt l'imprudent tombe et termine ses jours ;

Et que fait sa rivale? Elle roule toujours.

La routine au progrès veut disputer l'empire ;

Le progrès toujours marche, et la routine expire.

 

Deux illustrations de la fable par Auguste VIMAR (1851-1916)

 

           VIMAR la-locomotive-et-le-cheval--       VIMAR 1-la-locomotive-et-le-cheval

 

    (Ne sont-ils pas beaux, ces canassons, Coco?)

 

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Commentaires
F
Inutile de dire que ceux là, ainsi que le texte, sont collectés, et précieusement conservés dans les archives équestres ! du coup,une idée m'est apparue (yes we can !) pour un certain site... Merci !
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